Une narration dessinée n’a pas de limites. Elle prend des formes différentes. Conduite par une lecture particulière du dessin, le lecteur l’éprouvera alors selon l’expression qu’elle prendra. Une image possède une force d’évocation qui peut devenir un véritable langage. Ses discours et les multiples voix qu’il peut prendre sont mes principales préoccupations.

Je n’essaie donc pas de trouver un style graphique figé comme signature artistique mais je module mon trait qui s’enrichit de diverses expériences. Je tente d’investir une approche du dessin, puis je vais voir ailleurs si je m’y retrouve, pour mieux revenir plus tard. Mes recherches théoriques pour ma thèses apportent encore plus d’eau au moulin de mes questionnements. Il en est que je ne peux résoudre par le dessin et que j’aborde par l’écriture, et vice versa. Toutes ces pratiques se nourrissent et c’est cette multiplicité qui me pousse à aller explorer d’autres voies.

A travers cet aspect purement expérimental, le plus important pour moi reste le lien qui se tisse entre le lecteur/regardeur et mes productions graphiques. Car au-delà de tout ce discours beaucoup trop sérieux, ma plus grande satisfaction est de voir un sourire s’afficher sur les lèvres du lecteur qui parcourt mes esquisses imbéciles.

Par ailleurs, je suis membre de la section française l’association FECO (Fédération of Cartoonists Organisations) et de La Brêche.

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